Dr Maxime Chassery
- Chirurgien ophtalmologue
Recherchez un chirurgien
Les opérations de la paupière sont employées pour corriger des préjudices esthétiques, fonctionnels ou les deux. Leur traitement fera appel à une chirurgie – dont la plus connue est la blépharoplastie, à un laser ou à des injections de toxine botulique (botox) ou d’acide hyaluronique.
Avoir les paupières gonflées est quelque chose de fréquent, qui peut être gênant, et souvent inesthétique. Pour traiter le gonflement des paupières il faut avant tout distinguer 2 zones de gonflement distinctes, qui correspondent aux pathologies les plus fréquentes :
Oui et non… Il faut distinguer les spasmes qui empêchent d’ouvrir l’œil, et les petits tremblements qui passent en se frottant l’œil. Dans le cas de petits tremblements, instillez un collyre hydratant (des gouttes) et se reposer permet de lever la gêne. En cas de véritable spasme empêchant l’ouverture de l’œil, des injections de toxine botulique sont possibles.
Pour répondre à cette question, il faut distinguer les opérations des paupières à visée fonctionnelle et celles à visée esthétique.
En cas d’opération fonctionnelle, lorsque la vision est gênée par la paupière, la majeure partie de l’intervention est prise en charge par la sécurité sociale et la mutuelle.
En cas d’opération esthétique, lorsque la paupière ne gêne pas la vision, l’intégralité de l’intervention est à la charge du patient. Il faut compter de 1500 à 4000 € en fonction de la procédure et du nombre de paupières à traiter.
L’opération du ptosis ou « paupières tombantes » est répartie en 3 coûts, pris en charge intégralement ou en partie, par la sécurité sociale et la mutuelle.
En cas d’intervention à visée esthétique (la paupière tombe sans gêner la vision), l’intégralité des coûts est à la charge du patient.
En cas d’opération des paupières supérieures, la cicatrice est légère et souvent située dans le pli palpébral (pli supérieur de l’œil). Pour les paupières inférieures, la suture est le plus souvent cachée sous la ligne des cils afin d’être la plus discrète possible.
Le chalazion est une glande enkystée et enflammée, elle regorge d’un corps gras nommé meibum qui devrait normalement s’écouler par le bord de la paupière, par rapport à la base des cils. Le traitement consiste donc à drainer la glande (traitement mécanique) et à diminuer l’inflammation.
Le traitement est à réaliser pendant 10 à 15 jours. Aucune amélioration n’est à attendre dans les 5 premiers jours de traitement.
Afin de guérir rapidement un chalazion, il faut l’empêcher de s’installer. Dès qu’une gêne ou un début de gonflement de la paupière apparaît, il faut démarrer les soins de paupière (réchauffer et masser) afin d’empêcher la collection et l’inflammation. Une fois le chalazion installé, impossible de le guérir rapidement.
Percer un chalazion soi-même est contre-indiqué par les médecins de la communauté Qualidoc, cela pourrait avoir des conséquences irréparables sur votre santé oculaire.
Percer un chalazion à la peau risque de le fistuliser, ce qui entraînerait un écoulement permanent de meibum (corps gras blanc ressemblant à du pus) au travers de la paupière. Seule la libération du chalazion par le pore (point blanc au bord de la paupière) est possible.
Le premier traitement du chalazion est médical : réchauffer, masser et appliquer de la pommade anti-inflammatoire. Si le chalazion s’enkyste, il est possible de l’inciser 3 à 4 semaines après son début, sous anesthésie locale en salle de petite chirurgie.
Il n’existe malheureusement pas de réponse toute faite à cette question. Les qualités chirurgicales des ophtalmologues résultent de nombreux facteurs qu’il n’est pas possible de réduire à une note ou un classement. Pour être présentés sur le site Qualidoc, les médecins membres de la communauté doivent répondre à des critères spécifiques examinés par le comité scientifique :
Les ophtalmologues chirurgiens membres de la communauté Qualidoc, vous reçoivent dans leurs établissements pour une consultation dans les plus brefs délais. Obtenez un avis au cours d’un bilan préopératoire en vue d’une intervention à Nantes.