LASIK – Laser In Situ Keratomileusis
Le LASIK (Laser In Situ Keratomileusis) est une opération des yeux au laser utilisée en chirurgie réfractive pour corriger myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie. La chirurgie s’effectue en deux temps : découpe au laser Femtoseconde d’une partie de la cornée pour accéder au site de traitement, où est ensuite appliqué un second laser (excimer) afin de sculpter la cornée et de la remodeler pour obtenir la correction souhaitée. La languette de cornée pré-découpée est ensuite réappliquée et agit comme un pansement assurant les deux principales caractéristiques du LASIK : la récupération visuelle quasi immédiate et l’absence de douleurs, qui le distinguent de la PKR dont la convalescence est plus longue. Le RELEX/SMILE, méthode récente qui partage la rapidité de récupération visuelle et l’absence de douleurs, se distingue du LASIK par la taille de l’incision qui est réduite.
Le LASIK en bref
- Nom complet : Laser In Situ Keratomileusis
- Type : laser femtoseconde + excimer
- Durée : 10 minutes par œil, les deux yeux sont opérés le même jour
- Anesthésie : locale pure (collyres), aucune douleur peropératoire
- Séjour : externe, 2 heures sur place environ
- Récupération visuelle et douleurs : aucune douleur post-op, vision excellente dès J1
- Reprise du travail et de la conduite : possibles dès le lendemain
- Traitement post-opératoire : collyres (gouttes)
- Défauts corrigés : myopie, astigmatisme, hypermétropie, presbytie
- Avantages : récupération visuelle rapide et absence de douleurs autorisant la reprise des activités dès J1, traitement de tous les défauts visuels, procédure « éprouvée »
- Inconvénients : risque de sécheresse oculaire et « fragilité » liée au capot empêchant la pratique de sports de combats
- Les caractéristiques du LASIK
- À qui s’adresse le LASIK ?
- À qui ne s’adresse pas le LASIK ?
- Étapes et déroulement d’un LASIK
- Suites opératoires et récupération visuelle
- Les risques du LASIK
- Avantages et inconvénients du LASIK
- LASIK vs PKR vs SMILE
- Checklist pour préparer sa chirurgie
- Questions fréquentes
- Consentements opératoires
- Sources
- Rechercher un chirurgien pour un LASIK
Les caractéristiques du LASIK
Le LASIK est une méthode de chirurgie au laser, mise au point dans les années 90, parmi les plus réalisées au monde encore aujourd’hui. Elle se distingue de la PKR, plus ancienne, et de sa petite sœur 100% Laser et sans contact, la PKR transépithéliale, par sa rapidité de récupération visuelle et l’absence de douleurs, grâce au volet, opercule qui, reposé, agit comme un « pansement ». Le LASIK permet également de traiter des myopies et astigmatismes plus importants qu’en PKR. LE LASIK est le seul laser permettant à ce jour le traitement de l’hypermétropie et un traitement spécifique de la presbytie (PresbyLASIK). Il est en revanche davantage pourvoyeur de sécheresse oculaire et également plus consommateur de tissus, ce qui nécessite une cornée plus épaisse et régulière qu’en PKR pour être pratiqué en toute sécurité. Au contraire de la PKR, le LASIK n’est pas recommandé en cas de pratique de sports de combats en raison de la fragilité induite par le volet. Une opération par RELEX-SMILE, intervention voisine du LASIK, peut constituer une alternative intéressante pour les patients pratiquant des sports de contact à risque et ne souhaitant pas de PKR.
Atouts d’un LASIK
- Récupération visuelle quasi immédiate
- Absence de douleurs post-opératoires
- Travail possible dès J2
- Traitements possibles de la myopie, astigmatisme, hypermétropie et presbytie importants
- Retouches facilitées
- Pratique très répandue et éprouvée
Inconvénients d’un LASIK
- Fragilisation de la cornée en raison du volet cornéen
- Contre-indiqué chez les pratiquants de sports de combat en raison du volet cornéen
- Risque de sécheresse plus important qu’en PKR et en SMILE en raison du volet
- Risque de déplacement du volet
- Intervention plus longue et impressionnante qu’une PKR transépithéliale
À qui s’adresse le LASIK ?
Le LASIK s’adresse à tout patient d’un âge supérieur à 20 ans présentant une correction stable depuis trois années minimum. Les indications précises dépendent de l’épaisseur et de la régularité de la cornée mesurées en topographie cornéenne. Les ordres de grandeur de correction possibles sont les suivants :
- Myopie : de -1,0 à -10 dioptries. Le LASIK donne d’excellents résultats en cas de myopie. Il est tout particulièrement indiqué en cas de forte myopie, au-delà de -6,0 dioptries.
- Hypermétropie, de +1,0 à +6,0 dioptries. Le LASIK est l’unique laser à pouvoir être employé dans le traitement de l’hypermétropie. Il donne de très bons résultats. Notons cependant que le traitement de l’hypermétropie au laser est souvent à l’origine de fluctuations visuelles les premières semaines post-opératoires qui peuvent être perturbantes. Parlez-en à votre chirurgien.
- Astigmatisme, de -1,0 à -6,0 dioptries. L’astigmatisme, associé ou non à un autre défaut visuel (myopie, hypermétropie ou presbytie) donne d’excellents résultats en LASIK jusqu’à -6,0 dioptries. Au-delà, il faut systématiquement rechercher un kératocône.
- Presbytie, de +1,0 à +3,0 dioptries. Le LASIK est le laser offrant la plus importante diversité de traitements de la presbytie, regroupés sous le terme de PresbyLASIK. Le déroulement et les étapes d’un PresbyLASIk sont identiques au LASIK, mais le paramétrage du laser diffère pour donner à la cornée une forme différente selon la méthode choisie. Deux approches principales sont rencontrées : la bascule et la multifocalité (Facteur Q, Supracore, PresbyMax).
Le PresbyLASIK
Le PresbyLASIK constitue l’ensemble des solutions proposées en LASIK pour traiter la presbytie. Il peut s’agir de solutions en bascule ou de solutions mulitofcales (FacteurQ, Supracore, PresbyMAx). En savoir plus sur le Presbylasik.
À qui ne s’adresse pas le LASIK ?
Le LASIK ne s’adresse pas aux patients présentant une contre-indication à cette opération et tout particulièrement, les suivantes :
- Sécheresse oculaire trop marquée. Elle risquerait de s’aggraver avec l’opération. Si les trois principales opérations des yeux au laser (PKR, LASIK, SMILE) présentent chacune un risque de déclencher ou d’aggraver une sécheresse oculaire existante, le LASIK est le laser le plus hautement pourvoyeur de sécheresse en raison de la section des nerfs cornéens lors de la découpe du capot.
- Topographie cornéenne fine ou irrégulière. Une cornée trop fine ou irrégulière, évoquant un kératocône frustre, risque ne pas supporter l’opération dont le laser remodèle les tissus et affine l’épaisseur. Le risque est de trop fragiliser la cornée par l’amincissement supplémentaire provoqué par le traitement.
- Pratique de sports de combat. Un choc appuyé et mal placé sur un œil opéré de LASIK, risque de déplacer, voir d’arracher le volet cornéen, y compris plusieurs années après l’opération ce qui est une complication potentiellement grave. En cas de pratique de sports de contact, le plus sage est de s’orienter vers une PKR ou un SMILE si cela est possible. En cas de défaut de vision qui ne pourrait être traitée convenablement qu’avec, comme c’est le cas de l’hypermétropie, le plus raisonnable est de renoncer définitivement aux sports de combat ou à la chirurgie. Parlez-en à votre chirurgien.
Étapes et déroulement d’un LASIK
Le LASIK s’effectue sous anesthésie locale : il n’est pas nécessaire d’être à jeun. Quelques gouttes suffisent à anesthésier complètement la cornée. Aucune douleur n’est ressentie durant l’intervention. Les patients les plus anxieux pourront solliciter une prescription d’anxiolytiques à leur médecin. Aucun pansement n’est laissé en place après l’intervention et il est possible de rentrer chez soi aussitôt le dernier contrôle du chirurgien effectué.
Étapes de l’opération
- Anesthésie
Elle débute en salle d’attente par l’instillation de simples gouttes - Désinfection et mise en place de l’écarteur à paupières (blépharostat)
Le patient est installé en salle d’opération sur un brancard
La tête est fixée dans la têtière pour éviter tout mouvement brusque
La désinfection a lieu et le blépharostat est posé - Découpe du volet au laser Femtoseconde – 20 secondes par œil environ
Le patient fixe un cercle de lumière et un appareil adhère à l’œil comme une ventouse. C’est la succion, nécessaire pour immobiliser le globe et permettre la découpe en toute sécurité. Elle peut être responsable d’une sensation de pression et la vision peut disparaître transitoirement. La languette de cornée superficielle est découpée au laser et reste attachée par la « charnière ». Il est essentiel de ne pas bouger durant cette étape. - Changement de laser
Selon les installations, le brancard pivote ou le patient se lève et se déplace - Soulèvement manuel du volet – 1 à 2 minutes par œil environ
A l’aide d’un instrument, le chirurgien soulève le volet, ce qui permet l’accès à la cornée profonde et au site de traitement. - Application du laser Excimer – 10 à 30 secondes par œil environ
Le traitement sculptant la cornée est appliqué, étape indolore durant laquelle il convient de fixer une lumière de couleur
Une odeur de cheveux brûlés est parfois rapportée par les patients - Repositionnement du volet et lavage de l’interface – 30 à 60 secondes environ
Un ruissellement d’eau peut être ressenti - Contrôle post-opératoire
Il a lieu quelques minutes après la fin de l’intervention. Le chirurgien contrôle l’aspect post-opératoire, renouvelle les dernières consignes (en particulier celle ne se toucher les yeux sous aucun prétexte après la chirurgie!) et fixe le rendez-vous post-opératoire.
Les bons comportements à adopter pendant un LASIK
- Comment me comporter durant l’opération ?
Durant toute la chirurgie, il est recommandé de songer à un moment heureux tout en restant à l’écoute des consignes. Ne parlez pas. Ne bougez pas. Fixez la lumière indiquée par le chirurgien et suivez les consignes de votre opérateur. En cas de problème, signalez-vous par quelques paroles claires en bougeant le moins possible - Puis-je parler pendant l’opération ?
Vous pouvez parler pendant la chirurgie, mais le moins possible afin de réduire les mouvements de tête à éviter au maximum. - Serai-je conscient pendant l’opération ?
Oui, vous serez conscient pendant l’opération. Vous entendrez également tout ce qu’il se passe. Il faudra même suivre les consignes du chirurgien. - Aurai-je mal durant l’opération ?
Non. La chirurgie est indolore. Certaines étapes, comme le déroulement du premier laser sont inconfortables (sensation de pression). D’autres moments peuvent surprendre, comme le lorsque de l’eau ruisselle ou au départ du laser. Il faut rester calme et immobile. - Que faire si je bouge ?
En principe, ce n’est pas grave, car les lasers sont équipés de « trackers » qui interrompent le traitement en cas de perte de fixation. Il reste néanmoins primordial de fixer les lumières indiquées par le chirurgien pour obtenir le meilleur traitement.
Suites opératoires et récupération visuelle
Le LASIK permet une récupération visuelle très rapide. Après quelques picotements et des yeux larmoyant les premières heures suivant l’opération, la vision est bonne dès le lendemain. Des collyres antibiotiques et antalgiques sont prescrits pour quinze jours, durée pendant laquelle il est recommandé de ne pas se frotter les yeux du tout. En cas de difficulté, d’œil rouge, de douleurs ou de flou visuel, il est indispensable de contacter votre chirurgien en urgence.
Traitements et recommandations post-opératoires
Il est nécessaire d’instiller les collyres avec les mains préalablement lavées au savon et séchées. Le flacon ne doit pas entrer en contact avec l’œil. L’hygiène doit être parfaite pour réduire au maximum le risque d’infection. Voici les grandes lignes du traitement :
- Gouttes antibiotiques et anti-inflammatoires : quinze jours environ
- Larmes artificielles : 3 mois environ
- Coques protectrices : à porter les deux premières nuits
- Contact avec l’eau : ruissellement de l’eau possible sur la paupière fermée (douche), dès J1.
- Baignade en eau libre, bain, piscine : interdit durant un mois
- Sport : sports doux possibles des J15, sports à risque de contact avec les yeux à un mois
- Exposition solaire : possible sous réserve de porter des verres de protection solaire pendant 3 mois
- Ecrans : pas de recommandation spécifique, si ce n’est de ne pas regarder un écran durant les heures qui suivent la chirurgie pour assurer un clignement optimal des paupières.
- Maquillage : interdit 15 jours et à éviter le premier mois car démaquillage à risque de déplacer ou de plisser le volet.
Attention : frottement des yeux interdit après LASIK
Après un LASIK, le principal risque est le déplacement du volet de cornée. Les collyres seront instillés avec précaution sans toucher la paupière supérieure.
- Les premiers jours : risque maximal ! Des coques protectrices sont à porter la nuit car un simple frottement peut suffire à déplacer le volet, ce qui nécessite une ré-intervention.
- Passé un mois : le risque décroît avec le temps, mais une fragilité demeure, raison pour laquelle il est recommandé de ne jamais se frotter les yeux après un LASIK, y compris des années plus tard. Le démaquillage ne peut se faire que quinze jours, voir un mois après la chirurgie avec une réelle vigilance.
Récupération visuelle après un LASIK
La vision est bonne des J1, optimale à M1. Il n’est pas rare d’observer des acuités à 12 voir 15 dixièmes chez les patients opérés de LASIK.
- Myopie : Des troubles en vision peuvent s’observer en vision de près en cas d’opération de la myopie les premières semaines. Ils sont liés à l’inhabitude de l’œil myope en vision de près et necessitent une certaine accoutumance.
- Hypermétropie : Une opération de l’hypermétropie peut s’accompagner d’une oscillation visuelle, tout particulièrement en vision de loin, durant plusieurs semaines.
Reprise des activités
- Conduite : J1
- Travail : J2
- Baignade en piscine : J30
- Frottements oculaires : J30 (idéalement jamais)
- Démaquillage : J30
- Exposition solaire sans verres solaires : J90
Les risques du LASIK
Les risques d’une opération au LASIK sont les suivants :
Effets secondaires ou indésirables « fréquents » du LASIK
Leur intensité est très variable d’un patient à l’autre, mais leur fréquence est si élevée que tout candidat à l’intervention doit être prêt à les affronter et à les accepter s’ils se présentent.
- Sécheresse oculaire – Plus fréquente en cas de LASIK que de PKR et de SMILE, elle se présente comme une irritation oculaire, des picotements et rougeurs, similaires à celles ressenties en cas de fatigue « marchand de sable ». Elle se traite par l’instillation systématique de collyres les premiers mois (larmes artificielles). Pour éviter la confrontation à des sécheresses sévères, le LASIK est à éviter chez les patients présentant une sécheresse pré-opératoire.
- Halos et éblouissements – Tous les lasers réfractifs exposent au risque de halos. Ils sont perçus, en particulier dans les conditions de faible lumière, comme la couronne auréolant les points lumineux dans le brouillard. Il n’existe pas de traitement spécifique aux halos.
- Régression – Avec le temps, le retour du défaut optique, toujours moins important qu’avant traitement, est rare mais possible. Le principal facteur de risque identifiable est l’opération de défauts de vision non stabilisés.
- Presbytie – La survenue d’une presbytie n’est empêchée par aucune des opérations au laser.
- L’hémorragie sous conjonctivale – Il s’agit d’une rougeur bénigne de l’œil liée à l’éclatement de vaisseaux sanguins au moment de la succion. Elle se résorbe spontanément en quelques semaines.
Risques rares et graves du LASIK
Plus rares, mais aussi plus graves, ces risques peuvent être considérés comme un « accident » dans la mesure où la grande majorité des patients n’y est jamais confrontée. Leur fréquence exacte est difficile à estimer et leur gravité dépend de nombreux facteurs. Est-il possible devenir aveugle après un LASIK ? Pas au point de plus rien distinguer. Mais des cas exceptionnels de baisse de vision sur le long terme sont possibles car il n’est malheureusement pas de chirurgie sans risque.
- Incidents per-opératoires
Risques per-opératoires | |
---|---|
Correction Imprécise < 1% | Flou visuel résiduel. Peut nécessiter une reprise |
Erosion épithéliale 0,5% | Griffure bénigne de l’oeil Flou visuel de quelques jours |
Incident de découpe 0,1% | Souvent lié au lâchage de succion Conversion en PKR possible |
Traitement décentré 0,1% | Responsable de halos en cas d’hypermétropie et d’astigmatisme en particulier |
Problème machine < 0,01% | Rarissime |
- Complications post-opératoires
Complications post-opératoires | |
---|---|
Déplacement du volet et plis < 1% | Baisse de vision et flou visuel après frottement. Repositionnement au bloc opératoire |
Infection / abcès 0,1% | Baisse de vue, œil rouge et douloureux. Traitement par collyres antibiotiques +/- lavage Urgent et grave |
SOS Syndrome 0,1% | Vision floue après quelques semaines. Traitement par collyres anti-inflammatoires |
Invasion épithéliale 0,1% | Vision floue après quelques semaines. Surveillance +/- nettoyage de l’interface |
Éctasie cornéenne 0,03% | Kératocône quelques mois après la chirurgie. Lentilles +/- laser Cross-linking +/- greffe |
Ptosis 0,01% | Chute de paupière liée à l’écarteur. Résorption habituelle en 6 mois. |
Avantages et inconvénients du LASIK
Les avantages du LASIK
- Récupération visuelle très rapide : vision nette dès J1 autorisant une reprise du travail précoce.
La récupération visuelle est légèrement différée en cas d’hypermétropie - Absence de douleurs : tout au plus quelques picotements les quelques heures suivant l’opération
- Troubles visuels pris en charge : traitement possible de la myopie, de l’hypermétropie, de l’astigmatisme et de la presbytie
- Amplitude de traitement possible, en particulier pour les myopies et astigmatismes importants
- Facilité des retouches chirurgicales
Les inconvénients du LASIK
Les inconvénients du LASIK sont ceux liés à la découpe du volet et à la cicatrice
- Risque de sécheresse oculaire plus marquée qu’en cas de PKR ou de SMILE en raison de la section des nerfs cornéens
- Risque de déplacement du volet précoce, ou tardive en cas de choc
- Fragilité accrue, plus importante que pour toute autre chirurgie au laser
LASIK vs PKR vs SMILE
Chaque chirurgien dispose de son propre regard et il n’est pas possible d’établir de vérités quant à la supériorité d’une méthode par rapport à une autre. Quelques généralités se dégagent néanmoins.
LASIK ou PKR transépithéliale
Le post-opératoire d’un LASIK est plus confortable que celui d’une PKR. Il permet un retour au travail et une reprise des activités plus rapides. La PKR est moins confortable que le LASIK et nécessite 5 jours d’interruption de travail, mais préserve davantage l’architecture de l’œil. Il s’agit d’une solution intéressante pour les pratiquants de sports de contact ou les patients présentant une sécheresse oculaire. La PKR Transépithéliale, version 100% laser de la PKR, permet en outre une correction sans contact en quelques secondes, ce qui rend la procédure particulièrement brève et rassurante.
- Myopie et astigmatisme :
- Myopie et astigmatisme modérés ou faibles : myopie < -6 et astigmatisme < -4
Les patients privilégiant leur confort et le souhait d’une reprise d’une vie normale se porteront vers un LASIK. Les patients prêts à interrompre leur activité 4 à 5 jours, mais désireux de la méthode la moins iatrogène possible s’orienteront plutôt vers une PKR transépithéliale - Myopie et astigmatisme importants : myopie > -6 et/ou astigmatisme > -4
Préférer le LASIK dans la mesure du possible
- Myopie et astigmatisme modérés ou faibles : myopie < -6 et astigmatisme < -4
- Hypermétropie : seul le LASIK est possible
- Presbytie : seul le LASIK et possible
LASIK ou SMILE
Le SMILE se rapproche du LASIK : la récupération visuelle est rapide et le SMILE n’induit pas non plus de douleurs. La récupération visuelle est toutefois légèrement plus lente en cas de SMILE que de LASIK. Bien que très confidentiel, le SMILE constitue une solution intéressante pour les pratiquants de sports de contact ou les patients présentant une sécheresse oculaire.
- Myopie et astigmatisme :
Les deux possibilités s’envisagent, quelle que soit la valeur de la myopie et de l’astigmatisme. Les pratiquants de sport de combat préféreront le SMILE qui fragilise moins la cornée que le LASIK. - Hypermétropie : seul le LASIK est possible
- Presbytie : seul le LASIK et possible
Checklist pour préparer sa chirurgie
- Préparation en amont de la procédure
- Prendre contact avec l’établissement d’accueil de la chirurgie (clinique, hôpital…)
- Pose des congés nécessaires (pas de délivrance d’arrêt de travail pour une chirurgie réfractive)
- Consultation d’anesthésie, uniquement en cas de pose d’implant
- Documents à préparer
- Consentement signé s’il vous est demandé par votre chirurgien
- Pièce d’identité
- Carte vitale
- Attestation mutuelle
- Moyen de paiement
- Achats
- Verres solaires
- Traitements post-opératoires
- Préparation corporelle
- Observance des éventuelles consignes pré-opératoires recommandées par votre chirurgien
- Le jeûne n’est pas nécessaire pour les lasers, mais l’est pour les implants
- Douche bétadinée (ou au savon) le matin de l’intervention et démaquillage soigneux
- Retour à domicile
- Accompagnant indispensable
- Moyen de transport (conduite impossible)
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Questions fréquentes
-
Le prix d’une opération par LASIK dépend de l’établissement où a lieu l’intervention et des honoraires de votre chirurgien. Les tarifs moyens habituellement rencontrés se situent autour des valeurs suivantes :
- LASIK : 2500 euros pour les deux yeux
- PresbyLASIK : 3000 euros pour les deux yeux
Il convient d’ajouter le prix d’une consultation pré-opératoire (autour de 80 à 120 euros environ) et bien souvent, d’une seconde consultation pour la réalisation du fond d’œil (50 à 100 euros environ).
Les premières consultations post-opératoires sont en revanche généralement offertes.
-
Les opérations par LASIK sont considérées comme des interventions de confort, au même titre que la chirurgie esthétique. À ce titre, elles ne donnent pas lieu à un remboursement par la sécurité sociale et l’intégralité du coût revient au patient et à sa complémentaire santé (mutuelle ou assurance privée).
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Les complémentaires santé (mutuelles ou assurances privées) ont des conditions de remboursement qui leur sont propres, et liées au contrat souscrit. Les bases de remboursement oscillent entre 0 et 100% du tarif, certaines mutuelles ne remboursant pas du tout, d’autres remboursant intégralement l’intervention. Renseignez-vous auprès de votre mutuelle pour connaître ses conditions de remboursement.
-
Chaque mutuelle propose ses propres conditions et ses propres contrats. Des comparateurs de prix existent sur internet.
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Rappelons tout d’abord que les opérations par LASIK, au même titre que les opérations de chirurgie esthétique, ne peuvent en aucun cas donner lieu à la prescription d’un arrêt de travail. Toute indisponibilité devra être posée sur des jours non travaillés ou des jours de congés. On considère que la reprise du travail et de la conduite est possible dès le lendemain d’un LASIK, néanmoins ne prévoir aucun impératif le lendemain de la chirurgie est nettement plus confortable, ce qui constitue une indisponibilité totale de 2 jours en intégrant la journée de chirurgie
-
La réalisation d’un LASIK n’est pas douloureuse durant l’opération. Quelques collyres suffisent à anesthésier intégralement la cornée. Une impression de contact, voir de pression inconfortable est néanmoins possible lors de la première étape de la chirurgie. Pour une chirurgie sans contact, préférer la PKR transépithéliale qui est une chirurgie 100% laser.
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Le LASIK ne provoque aucune douleur. Seule une sensation de grain de sable et de brûlures oculaires est possible durant les heures qui suivent la chirurgie. Si cette gêne est présente, il est recommandé de fermer les yeux, la douleur disparaissant en général très rapidement.
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Non ! Le volet cornéen découpé durant la chirurgie ne cicatrise jamais aussi fortement qu’une cornée naturelle. En cas de pratique de sports de combats, avec des contacts potentiellement violents sur les yeux, il est ainsi recommandé de privilégier une PKR ou un SMILE, qui fragilisent moins la cornée que le LASIK. Ceci peut constituer une impasse, en particulier pour les hypermétropes, qui ne peuvent être opérés qu’en LASIK. La prudence recommande alors de s’abstenir. Certains auteurs considèrent néanmoins la pratique de sports de combat possible après un LASIK, estimant qu’un choc à l’origine d’un déplacement du capot serait tellement violent, que les dommages collatéraux pour l’œil l’emporteraient sur le déplacement du capot. Ce n’est pas notre avis.
Consentements opératoires
Consentement – Laser
Rechercher un chirurgien pour un LASIK
Les chirurgiens ophtalmologues de la communauté Qualidoc sont disponibles pour un rendez-vous de consultation proche de chez vous en vue de la réalisation d’un LASIK partout en France.
Quoi ?
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Dr Liza Vera
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Dr Ygal Boujnah
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Dr Ludovic N’Kosi
- Chirurgien ophtalmologue
2 commentaires
Bonjour,
Un ophtalmo voudrait m’opérer par LASIK.
Est-ce qu’un LASIK est plus risqué qu’une PKR ?
Merci docteur
Bonjour et merci de votre message.
Honnêtement, la réponse ne peut pas se trancher aussi simplement.
Dans certaines situations le LASIK est plus d’indiqué, parfois c’est l’inverse.
Si le LASIK permet une convalescence réduite, il n’est possible que dans le cas d’une cornée régulière.
En esperant avoir répondu à votre réponse.